Back to back pour les Lakers
Après une série de finales qui resteront dans les mémoires, les Lakers de Los Angeles se sont octroyés le 16ème titre de leur histoire, en dominant leur ennemi de toujours, les Celtics de Boston, 4 victoire à 3. Retour sur le duel des deux équipes les plus titrées de la NBA.
La final sonnait comme un scénario d'Hollywood. Face à face, la plus grande rivalité du sport américain. En effet, les Lakers et les Celtics se rencontraient pour leur 12ème confrontations dans l'histoire (7 fois entre 1959 et 1969) à ce stade de la compétition. Des légendes sont nées à travers ce duel (voir NBA Vintage 1 ), et les Lakers ne l'ont remporté que deux fois. Oups, trois maintenant.
Les celtics regretteront deux choses. La première, c'est d'avoir été à une victoire du titre (Boston mené 3-2 avant de jouer les deux derniers matchs à Los Angeles), et la deuxième et d'avoir mené de 13 pts, et d'avoir craqué dans le "Money time", dans ce game 7. Au final Los Angeles gagne 83 à 79.
Les Celtics de Kevin Garnett, Paul Pierce, Ray Allen et Rajon Rondo, champion il y a deux ans, sont abbatus. Beaucoup de spécialistes se posent la question quand à l'avenir de l'équipe. La plupart de ses stars sont en âge avançé (entre 32 et 35 ans), et l'intersaison prévoit d'être assez mouvementée pour leur conférence. Il y a de grandes chances que les cartes soient redistribuées dès octobre 2010.
Une 7ème manche dans une finale NBA (17ème dans l'histoire des finales).Le 5ème titre de Bryant (MVP des finales en plus) dépassant Shaquille O'Neal, avec qui il gagna trois titres (4 en tout pour ONeal), et étant à un titre de Jordan. Le 16ème trophée O'Brien des Lakers, n'étant plus qu'à un du palmarès des Celtics. Une revanche des finales de 2008 (Celtics 4 Lakers 2). Un come-back très délicat en revenant d'un 2-3. Et pour finir le "Back to back" (deux titres d'affilés). Voilà tous les ingrédients pour des finales inoubliables.
Pour Kobe Bryant, l'histoire devient très intéressante, pour un joueur qui n'a jamais séduit le public américain. Il est désormais une figure emblématique indiscutable des Lakers (au même titre que Magic Johnson ou Abdul Jabbar), mais aussi de l'histoire de la NBA.